badminton
Il est étonnant de voir à quel point taper dans un volant
peut être amusant. Paf ! Paf ! Paf ! Lâcher des injures quand on
le loupe, se réjouir quand c’est l’adversaire qui le loupe et recommencer. Je
ne suis pas d’une nature très sportive mais pourtant, depuis que j’ai
(re)découvert le badminton, je ne m’en passe plus. Jouer, ne pas s’arrêter,
taper, encore et encore… La sueur coule dans la nuque, les muscles deviennent
douloureux, la fatigue arrive mais… c’est booon ! Les grands sportifs doivent
être masochistes pour aimer souffrir comme ça ! Je dois l’être un peu
moi-même puisque je voudrais recommencer encore et toujours.
Service. Le volant monte dans
un mouvement gracieux, arrive à sa hauteur maximale et entame sa descente vers
le terrain de l’adversaire. Bim ! Le choc de la frappe le fait retourner
de là où il vient : il remonte lentement et arrivé à son point culminant
redescend lentement pour être à nouveau frappé.
Le
volant peut parfois être aussi un moyen de se venger, du moins métaphoriquement.
Stressé, irrité, vexé, on peut l’associer à une personne qu’on ne supporte pas.
On tape d’autant plus fort dans le volant, ça aide à se passer les nerfs, ça
détend.
Comment ça c’est ignoble comme procédé ? Ne me dites pas que ça ne vous
est jamais arrivé de vous passer les nerfs sur une balle ou tout autre objet
assimilé comme étant le patron, la belle mère, l’ex-petit ami, le banquier, un
prof…, je suis sûre que chacun à un jour fait ça !